Tousles deux ans, l’école de cirque de Bourges le Nez dans les Ă©toiles part en tournĂ©e itinĂ©rante dans le dĂ©partement. Cette annĂ©e, BrĂ©cy a pu recevoir la quinzaine d’artistes AngĂšlenous emmĂšne dans les coulisses de sa tournĂ©e d’étĂ© (VIDEO) Il y a quelques semaines, AngĂšle effectuait le tout premier concert d’une longue tournĂ©e Ă  venir ! Il faut dire qu Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. Et bonjour z' Ă  tous ! Et bonjour zo zoditeurs aussi ! Nagui Alexis, cet Ă©tĂ© tu pars en tournĂ©e avec un bus ! Oui Nagui, parce que moi j’ai commencĂ© l’humour pour faire des tournĂ©es, parce que les tournĂ©es je pensais que c’était partir sur les routes avec une Ă©quipe pendant des semaines, sillonner la France et rentrer Ă  Paris Ă  la fin. Tu parles
 Un humoriste en tournĂ©e c’est un type qui part seul, qui joue seul, qui dĂźne seul et qui dort Ă  l’hĂŽtel de la Gare
 Seul... Pour prendre le premier train pour Paris le lendemain matin. Pour voir du pays, chauffeur routier ça reste ce qu’il y a de mieux
 Ou serial killer
 J’aurais p’t’ĂȘtre dĂ» devenir l’un des deux... Mais pas routier. Du coup, pour vivre une tournĂ©e comme j’en rĂȘvais avant de faire ce mĂ©tier, cet Ă©tĂ©, je fais une tournĂ©e en Bretagne, avec un bus Ă  couchettes qui date de 1983. C’est le bus d’un copain qui promĂšne des surfeurs habituellement. Je lui ai dit “t’enlĂšves bien les cheveux blonds qui traĂźnent avant qu’on arrive s’te plaĂźt.” Alors pourquoi la Bretagne ? Parce que le bus est en Bretagne, et comme il consomme Ă  peu prĂšs 40 litres au 100, bah on commence lĂ  oĂč il est. Et donc en ce moment on organise tout ça, mais c’est pas facile, surtout quand t’appelles les mairies en Bretagne. Qu’est-ce que je fais de ça moi ? En breton je sais dire que "kenavo", et j’ai longtemps cru que ça voulait dire "merci", alors qu’en fait ça veut dire "au revoir". L’annĂ©e derniĂšre dans le Morbihan, Ă  chaque fois que je commandais une biĂšre et que j’disais merci, les gens me disaient “hop hop hop, j’veux bien vous encaisser par contre.” Moi j’étais lĂ  “non mais c’est bon, j’allais pas partir
 On s’croirait Ă  Paris” NĂ©anmoins, Ă  force de passer des coups de fil, le breton je commence Ă  le comprendre, par dĂ©duction... VoilĂ , donc "ouais ouais ouais" apparemment ça veut dire En gros en Bretagne quand un pote te pose une question et que tu rĂ©ponds "ouais ouais ouais", t’ouvres un site Internet. Ce rĂ©pondeur c’est celui de la mairie de Lanester, parce qu’à Lanester il y a un cimetiĂšre de bateaux, et devant ils ont construit un théùtre en plein air
 C’est Ă  la fois glauque et beau, du coup c’est gleau
 Et on aimerait bien jouer lĂ -bas. En plus si le bus nous lĂąche on aura qu’à le pousser dans l’eau pis on continuera en stop. Donc si quelqu'un de la mairie Ă©coute cette chronique, faites-moi signe, parce que j’ai pas compris votre rĂ©pondeur. En tout on veut faire dix spectacles en douze jours mais il nous en manque trois, donc je passe des coups de fil
 Je suis commercial de moi-mĂȘme
 Et c’est pas un produit facile Ă  vendre. La suite Ă  Ă©couter et Ă  retrouver en vidĂ©o ! Accueil > Art > Artistes > Cali, Ă©lectron libre au talent fou – Festival de Lacoste le 9 aoĂ»t En fait tu dĂ©shabilles les chansons et tu les rhabilles pour aller soit au bal, soit avec une nuisette, soit ailleurs
 J’adore ça en fait, j’adore cette idĂ©e-lĂ . J’adore me promener sous plein de formes. » MĂȘme si l’esprit de Cardin est toujours lĂ , Rodrigo Basilicati-Cardin, Directeur artistique et successeur du grand homme de la haute-couture, fait souffler un vent de fraicheur et de renouveau sur le prestigieux Festival Lacoste créé par Pierre Cardin, au cƓur du Luberon, il y a plus de vingt ans. Le 9 aoĂ»t 2022, Ă  21h 30, Cali, en concert piano-voix, est invitĂ© sur la scĂšne du Festival. Cali, en concert piano-voix, invitĂ© en duo avec Augustin Charnet au piano au Festival de Lacoste, le 9 aoĂ»t 2022 Ă  21H30. Une tournĂ©e 2022 qui s’impose chez le Marquis de Sade, lors des festivals d’étĂ© en Provence. Cali en concert au Festival de Lacoste 2022 Un talent Ă  fleur de peau Pas d’entre deux pour Cali, on ne peut que l’aimer car il plait, toutes gĂ©nĂ©rations confondues. Chanteur, compositeur, interprĂšte, musicien, Ă©crivain, son talent et sa renommĂ©e dĂ©passe nos frontiĂšres. Pour le public, Cali est synonyme de libertĂ©, d’engagement, de valeurs, mais surtout, de talent. Orphelin dĂšs l’ñge de 6 ans, il a fait de cette blessure une force qui le pousse Ă  se donner Ă  corps perdu, constamment Ă  la recherche du bonheur. Venir au concert de Cali, c’est se prĂ©parer Ă  une soirĂ©e qui, une fois encore, fera frĂ©mir les Ă©toiles au-dessus de ce magnifique Ă©crin de Lacoste qu’est le chĂąteau du Marquis de Sade. Cali, un chanteur engagĂ© Bruno Caliciuri, Cali, est nĂ© le 28 juin 1968 Ă  Vernet-les-Bains, prĂšs de Perpignan. Le contraste entre l’orchestration impeccable de ses musiciens et sa voix grave sur des textes aux rythmes asymĂ©triques et boitillants est la griffe mĂȘme de Cali. Ses concerts sont rĂ©putĂ©s pour leur intensitĂ© et leur Ă©nergie. Cali s’engage corps et voix face Ă  son public adepte des bains de foule, et des bis jusqu’à extinction de voix. Il a reçu les prestigieux Prix Constantin et Vincent Scotto 2004. S’inscrivant dans la tradition nationale des chansonniers engagĂ©s, Cali sort du moule de la nouvelle chanson française » en 2008, exposant cette fois plus que son intimitĂ© ses idĂ©es. Ainsi, L’Espoir, dont le titre est une rĂ©fĂ©rence Ă  un album de LĂ©o FerrĂ© 1974, contient des hymnes aux lendemains qui chantent, notamment la chanson-titre et le deuxiĂšme single 1000 cƓurs debout ». ImpliquĂ© dans diverses causes sociales, ses collaborations musicales sont ancrĂ©es dans le terreau fertile de l’amitiĂ©. Cali tĂ©moigne d’une maturitĂ© admirable au travers de ses textes toujours justes, en Ă©quilibre entre sensibilitĂ© et pudeur. S’il est un Ă©lectron libre, c’est l’humanisme qui le porte et c’est l’amour, toujours, qui inspire Cali. Nous l’avons interviewĂ© le jour de la disparition de la chanteuse Dani. BouleversĂ©, Ă©mu, il a tout-de-mĂȘme voulu tenir ses engagements et nous rĂ©pondre. Professionnel, mais d’une tendresse absolue, Cali est un artiste qui a du gĂ©nie, mais c’est aussi un homme vrai qui ne cache pas ses Ă©motions. Ne pas cacher son chagrin, c’est cela la vĂ©ritable Ă©lĂ©gance, merci Cali. Cali au Festival de Lacoste 2022 pour un concert piano-voix Danielle Dufour-Verna/Projecteur TV –Bonjour Cali. Ravi de vous interviewer une seconde fois Ă  quelques annĂ©es de diffĂ©rence. Vous allez bien ? Cali –Oui, mais je suis trĂšs triste. Dani est parti, c’est ma copine et je suis bouleversĂ©. DDV – Vous voulez en dire ici quelques mots pour elle ? Baisers d’amour, baisers d’amour’ les derniers mots de Dani Cali – Dani Ă©tait quelqu’un d’incroyable, atypique, jusqu’au bout. Elle croquait la vie Ă  fond avec une tendresse infinie. Elle finissait toujours ses messages par Baisers d’amour, baisers d’amour’, voilĂ . On se voyait beaucoup Ă  Perpignan et quelquefois Ă  Paris. Ce qui me plait chez elle, c’est qu’on ne peut pas la classer, elle Ă©tait trĂšs rock-en-roll, trĂšs punk et trĂšs tendre Ă  la fois. Elle a une voix inimitable, j’ai eu la chance d’écrire pour elle et on a fait pas mal de scĂšne ensemble, des duos comme ça. On a pensĂ© Ă  un truc ce matin Ă  la maison, quand ma fille Coco est nĂ©e, Dani a tenu Ă  ce que ce soit elle qui lui Ă©crive la premiĂšre lettre. C’est Dani, ça, vous voyez. Ma Dani me manque et je l’aime. DDV – Difficile, aprĂšs une telle dĂ©claration d’amour de continuer l’interview. Cali –Non, pas du tout. DDV –Cali, vous serez au Festival de Lacoste le 9 aoĂ»t. Cali – C’est une amie programmatrice qui m’a dit, cette annĂ©e il y a Depardieu, Adjani, qui vont passer et d’autres beaux noms. Ils ont adorĂ© ce que tu as fait sur LĂ©o FerrĂ© et la personne qui gĂšre ça adorerait que tu le fasses au Festival de Lacoste. En ce moment, je ne suis pas du tout sur LĂ©o FerrĂ©, je fais mes chansons, mais je vais en profiter pour revenir un peu sur cela. Je vais faire quelques LĂ©o FerrĂ© en mĂȘme temps que mon rĂ©pertoire. Ça m’a touchĂ© et je me suis dit que c’était l’occasion de refaire un petit coucou Ă  LĂ©o. Je suis ravi d’aller lĂ -bas, complĂštement ravi. DDV –Vous ĂȘtes petit-fils de communiste italien engagĂ© volontaire dans la guerre d’Espagne, est-ce que votre part d’italianitĂ© rĂ©sonne avec celle des parents de Cardin, fuyant l’Italie de Mussolini en 1924 ? Cali – Ce qui rĂ©sonne pour moi, c’est que j’ai toujours entendu Ă  la maison par mon pĂšre et ma tante, les deux enfants de Giuseppe Caliciuri, qui disaient que, en fait, la vraie question c’est, pourquoi il est allĂ© se battre contre tous les fascismes, c’est parce qu’il ne voulait pas que d’autres peuples subissent ce qu’ils subissaient avec Mussolini. Ça rĂ©sonne donc de la mĂȘme façon. Mon grand-pĂšre ne voulait pas que les gens vivent ce qu’il Ă©tait en train de vivre lĂ -bas. Oui, sans se connaĂźtre, ça me rapproche Ă©normĂ©ment. DDV –Saviez-vous que Pierre Cardin adorait les chansons Ă  texte et notamment Avec le temps’ de LĂ©o FerrĂ© ? Cali –Cela, je l’ai su quand on en a parlĂ© pour jouer au Festival de Lacoste. Mon invitation est motivĂ©e, aussi, par le fait que je puisse jouer du LĂ©o FerrĂ©. DDV –Vous connaissez le lieu ? Cali –Non, je sais, Ă  priori, que c’est magnifique, mais je ne connais pas. DDV – Un piano-voix, c’est un concert assez atypique
 Cali – J’ai toujours dit que le hĂ©ros ce n’est pas le chanteur, ce sont les chansons. LĂ , je suis en tournĂ©e trĂšs rock avec un groupe mais Ă  cĂŽtĂ© je fais du piano-voix, je vais jouer avec un orchestre philharmonique cet Ă©tĂ©. J’ai une tournĂ©e que j’ai arrĂȘtĂ©e au printemps et que je reprends Ă  l’automne oĂč je suis seul en scĂšne, je fais théùtre et chansons. Tout ça me plait parce qu’en fait tu dĂ©shabilles les chansons et tu les rhabilles pour aller soit au bal, soit avec une nuisette. J’adore ça en fait, j’adore cette idĂ©e-lĂ . J’adore me promener sous plein de formes. DDV –Toutes vos chansons parlent d’amour et de libertĂ©, qu’est-ce-qui vous inspire ? Le mal de notre sociĂ©tĂ©, c’est la solitude. » Cali – On prend tout ce qu’on a sous la main, c’est-Ă -dire ce qui tombe dans le cƓur et dans le ventre et qui m’aide Ă  supporter cette vie. On vit, on meurt, il faut qu’il se passe des choses extraordinaires et aujourd’hui il ne se passe pas de choses vraiment extraordinaires. Ce qui me plait, ce sont les chansons qui arrivent. Oui, l’amour, parce qu’il n’y a que ça. Les gens me disent mais vos chansons ne parlent que d’amour. » Je dis, oui, c’est Ă©videmment le plus important, car quand on est aimĂ© par quelqu’un ou quand on aime quelqu’un, c’est toujours la petite braise qui est allumĂ©e. Le mal de notre sociĂ©tĂ©, c’est la solitude. Pour moi, les chansons qui parlent d’amour, ça rassemble Ă©normĂ©ment. Encore une fois, hier, on m’a arrĂȘtĂ© dans la rue pour me dire merci et ça m’a fait du bien parce que c’était juste ça, c’était juste un merci. Moi je remercie Ă©videmment les gens qui sont prĂšs de moi, en concert, et qui chantent avec moi. Ce sont vraiment des moments fous. Deux heures, deux heures et demie, trois heures, ce sont des moments d’ivresse, des moments oĂč les gens pensent Ă  quelque chose de bon. C’est beaucoup d’émotion pour moi de le ressentir. Oui, ce sont les chansons qui arrivent comme ça et parfois il y a des choses politiques, parfois des choses sociales. Il ne faut pas les cacher, l’idĂ©e c’est d’ĂȘtre sincĂšre. J’essaie d’ĂȘtre le plus sincĂšre possible, de ne pas prendre les gens pour des cons. Quand on vit avec sincĂ©ritĂ©, c’est lĂ  que ça devient beau. DDV – Lors de ce Festival, GĂ©rard Depardieu sera en scĂšne avec son Barbara. Cali – Ah, gĂ©nial ! Il parait que c’est extraordinaire ! DDV –A ce propos, bien que trĂšs diffĂ©rents Ă  bien des niveaux, vous vous ressemblez, Depardieu et vous, sur beaucoup de points. Bien sĂ»r, il y a le Depardieu des Valseuses avec cette libertĂ© absolue, ce petit cĂŽtĂ© baroudeur des dĂ©buts, mais il y a surtout la mĂȘme sensibilitĂ© Ă  fleur de peau, comme une fragilitĂ©, la mĂȘme tendresse
 Cali –Je suis admiratif de cet homme-lĂ . Je suis admiratif parce que, c’est comme une Dani, vous voyez, et ce mot, ce goĂ»t de la libertĂ©, se dire, qui a droit Ă  dire fais ci, fais ça ». Il faut respecter les gens mais il faut aussi respecter sa propre vie. Et Depardieu c’est quelqu’un comme ça, libre. Le gars, il vient de nulle part et il perce le monde, il y a une vraie sincĂ©ritĂ©. DDV –Une vraie sincĂ©ritĂ© et une vraie tendresse
 Cali – Je suis d’accord. Ça me touche beaucoup que vous le pensiez car je l’aime beaucoup cet homme, en fait, sans l’avoir encore croisĂ©. Je suis honorĂ© par ce que vous dites, ça me touche beaucoup. DDV – Quand on a perdu sa maman Ă  l’ñge de 6 ans, comment remplace-t-on la tendresse ? Je trouve qu’instituteur, institutrice de cours prĂ©paratoire, c’est le plus beau mĂ©tier du monde, parce que tu donnes la lecture et l’écriture. » Cali – On ne la remplace pas. C’est une quĂȘte de quelque chose qui, quelque part, n’a jamais existĂ©. Je croise des dames qui auraient l’ñge de ma maman aujourd’hui et je me dis, elle serait comme ça ma maman peut-ĂȘtre, est-ce qu’elle serait fiĂšre. Et d’un autre cĂŽtĂ©, je me dis que peut-ĂȘtre je suis allĂ© chercher une voix qui est un peu compliquĂ©e pour des parents. Quand on va sur la route comme ça. Peut-ĂȘtre que j’aurais fait le mĂ©tier qui me plait, qui est pour moi le plus beau mĂ©tier du monde, c’est instituteur comme elle, elle Ă©tait institutrice de maternelle. Moi je trouve qu’instituteur, institutrice de cours prĂ©paratoire, c’est le plus beau mĂ©tier du monde, parce que tu donnes la lecture et l’écriture, c’est fou. TrĂšs souvent, je lui raconte les jours qu’elle n’a pas vĂ©cus. » Je me souviens de mon ancienne institutrice et je pense que si ma maman avait Ă©tĂ© vivante, pour vivre ça et pour l’accompagner tout au long de la vie, je serais parti sur cette voie. En tous cas, elle me manque Ă©videmment. TrĂšs souvent je lui raconte les jours qu’elle n’a pas vĂ©cus. Je lui parle, et puis j’ai des signes, j’ai des vrais signes. On peut parler de foi, moi je n’ai pas de religion, entre Dieu et moi, j’ai la foi parce que je sais que ma mĂšre est lĂ  et me rĂ©pond. Je sais que mon pĂšre est lĂ  et me rĂ©pond par des signes incroyables. Elle est lĂ  mais j’ai un manque Ă©perdu, toujours Ă  la recherche du bonheur. Dans la vraie vie, je ne fais pas des choses trĂšs carrĂ©es et je pense qu’il me manque une Ă©ducation d’une maman, d’une mĂšre, ça c’est sĂ»r. Et au-delĂ  de ça, la tendresse, bien sĂ»r. Quel que soit son Ăąge, on se retourne vers sa maman. Tous les jours je me demande ce qu’aurait dit ma mĂšre. Mais d’un autre cĂŽtĂ©, tous ces sentiments, ces chansons qui me viennent, je sais que c’est aussi liĂ© Ă  cela, et presque qu’à cela. DDV – Cali, pouvez-vous me dire quelques mots sur votre dernier roman VoilĂ  les anges » ? On a tous des anges qu’on croise. Un seul regard suffit dans la vie et c’est une personne qui te prend par la main, et toi tu peux la prendre par la main. » Cali –Pour VoilĂ  les anges’, c’est assez troublant. J’écris tout Ă  la main, je ne tape pas Ă  l’ordinateur. Sur les deux premiers romans, c’est ma compagne qui a tapĂ©, je les dictais derriĂšre son Ă©paule. Elle ne pouvait pas faire le 3e car elle n’était pas lĂ . Je suis montĂ© chez un ami Ă  Paris qui m’a dit, tu vas rester trois, quatre jours chez moi et on va le taper. Avant d’aller Ă  l’hĂŽtel, je suis allĂ© rejoindre d’autres amis et j’avais mon roman Ă©crit Ă  la main dans un sac Ă  cĂŽtĂ© de moi, je le tenais fort et quand je suis arrivĂ© Ă  l’hĂŽtel, j’avais perdu mon sac et le seul exemplaire de mon roman. Je l’ai perdu. J’ai pris dans mes bras le gardien de l’hĂŽtel, j’avais les larmes aux yeux et je lui ai dit si je l’ai perdu, c’est que ça ne devait pas ĂȘtre publiĂ©, ne pas ĂȘtre montrĂ©. » Il pleuvait ce soir-lĂ  Ă  Paris. A 3 heures du matin, le gardien frappait Ă  ma porte. Il Ă©tait allĂ© fumer une cigarette devant l’hĂŽtel, le sac Ă©tait tombĂ© dans un ruisseau et avait glissĂ© jusqu’à la bouche d’égout, pas trĂšs loin, posĂ© lĂ . Il l’a trouvĂ© et me l’a ramenĂ©. VoilĂ  les anges ! AprĂšs, mon idĂ©e c’est que je veux m’amuser toujours, m’amuser, m’amuser. L’idĂ©e c’est que, en concert ou ailleurs, les gens m’accompagnent et on a tous des anges qu’on croise. Un seul regard suffit dans la vie et c’est une personne qui te prend par la main, et toi tu peux la prendre par la main. Elle est partie plus loin, puis aprĂšs, tu as un autre ange qui te prend qui t’amĂšne un peu plus loin. Je sais qu’autour de moi j’ai des anges, vivants ou morts mais ils sont lĂ . C’est un livre beaucoup plus romancĂ© que les deux premiers, je dirais que c’est un livre sur la rĂ©demption. DDV – Voulez-vous ajouter quelque chose Ă  cette interview avant ma derniĂšre question ? Cali –Ce que je veux dire, c’est qu’aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, la COVID, tout cela, nos mĂŽmes vivent des trucs dingues et trop durs pour eux. Il faut leur enlever toute cette angoisse, toutes ces infos qui arrivent de partout, leur enlever tout ça et leur montrer qu’il y a le soleil et leur dire que leur vie sera belle. DDV – Vous m’avez devancĂ©e. Ma derniĂšre question Ă©tait la situation actuelle du monde est grave, Cali, c’est quand le bonheur ? » Cali – L’idĂ©e c’est ça, c’est se tenir par la main, ne jamais laisser tomber quelqu’un Ă  cĂŽtĂ©, l’attraper et ça, ensemble, on peut y arriver, quoi qu’il arrive. Informations pratiques, rĂ©servations, billetterie Concert de Cali au Festival de Lacoste » Mardi 9 aoĂ»t 2022 Ă  21h30 Théùtre des carriĂšres Route du chĂąteau – 84480 Lacoste Localisation Lacoste Date 29 juillet 2022 Si ce n’est pas toujours Ă©vident de garder ses nerfs dans la vie de tous les jours, ça l’est encore moins pendant une compĂ©tition sportive. L’enjeu de tel ou tel match, la trogne d’un adversaire qui nous revient pas, les conditions climatiques dĂ©favorables sont autant de bonnes raisons d’en coller une Ă  l’équipe adverse. Voici les plus belles bastons du sport, ou quand la vengeance se met au service du collectif. 1. Maradona contre le reste du monde foot Joueur de gĂ©nie et cocaĂŻnomane notoire, Maradona n’a eu cesse de forger sa lĂ©gende Ă  coup d’exploits et de dĂ©rapages. En tĂ©moigne cette bagarre lors de son dernier match avec Barcelone, oĂč, mĂ©content du traitement que lui avait infligĂ© Andoni Goikoetxea dit le Boucher de Bilbao » lors d’un match prĂ©cĂ©dent, El Pibe de Oro fait admirer son jeu de jambes aĂ©rien. Un classique pour l’auteur de la main de Dieu. 2. URSS - Hongrie aux JO de 1956 water-polo Il arrive que le sport fasse encore mieux son travail que l’histoire. Nous sommes en 1956, et un mois auparavant, les chars soviĂ©tiques de Kroutchev massacrent l’insurrection hongroise chez elle, Ă  Budapest. Hongrie et URSS se retrouvent aux JO, en phase finale de water-polo. Et rebelotte alors que son Ă©quipe est Ă  la rue, le SoviĂ©tique Velentin Prokopov s’en prend Ă  son adversaire Ervin Zador, Ă  une minute de la fin du match. La police interviendra, et les Hongrois soulĂšveront le trophĂ©e final. La plus belle revanche qui puisse ĂȘtre, non ? 3. Cantonna, le crampon du King foot C’est l’histoire d’un mec qui n’aurait pas du. L’histoire d’un supporter un peu trop bavard qui a oubliĂ© la proximitĂ© entre les tribunes de Premier League et la pelouse. L’histoire d’un type qui n’oubliera jamais la trace du crampon de King » Eric Cantona. 4. Les petits loups de Clairefontaine foot En 1999, les camĂ©ras de Canal + se posaient Ă  Clairefontaine pour suivre la formation de la gĂ©nĂ©ration 87 Ă  l’INF. Parmi les membres de cette promotion, Hatem Ben Arfa et Abou Diaby, deux joueurs au grand talent mais qui peinent aujourd’hui Ă  donner leur pleine mesure. Souvenirs d’Hatem et Abou quand ils n’étaient encore que des enfants. 5. Toulon - BĂšgles en 1991 rugby On ne sait pas trop oĂč se dĂ©roulait l’action en ce beau jour de 1991 dans un show tĂ©lĂ©visĂ©, dans une arĂšne romaine ambiance Gladiator, ou devant un simple match de Top 14 ? Pour lancer cette baston qui devait rester dans les annales du Rugby, les joueurs de BĂšgles accueillent leurs adversaires toulonnais par des Moscato enculĂ© » qui ne pouvaient qu’appeler Ă  une rĂ©ponse ferme et directe. Mandales, torgnoles, et bourre-pifs tout bon combattant devrait s’inspirer de ce combat de lĂ©gende, Ă©tendu sur 80 minutes, pour distribuer aux mieux ses chĂątaignes. Pour les Toulonnais encore nostalgiques, rappelons que c’est bel et bien BĂšgles qui a fini champion cette annĂ©e-là
 6. Les Pistons contre les Pacers en 2004 basket On associe souvent la castagne au rugby, mais le basket a prouvĂ© qu’il pouvait lui aussi se donner du mal pour rĂ©galer les spectateurs en tribunes. Ce 19 novembre 2004, les Pistons et les Pacers vont en dĂ©coudre violemment. A l’origine de la rixe une canette de soda balancĂ©e sur le torse de Ron Artest. Un motif bien futile qui mĂšnera Ă  une suspension de 
 86 matchs, sanction la plus sĂ©vĂšre jamais infligĂ©e Ă  un mĂȘme joueur par la NBA. Chapeau. 7. Pays-Bas Vs Portugal en 2006 foot La scĂšne est insoutenable. 90 minutes de combats, de mauvais gestes, d’attentats. Entre le Portugal et les Pays-Bas, le huitiĂšme de finale de la Coupe du monde 2006 dĂ©gĂ©nĂšre. Au cours de ce match de bouchers, pas moins de 16 cartons jaunes et 4 rouges seront distribuĂ©s par Mr Ivanov. Les partenaires de Cristiano Ronaldo finiront par s’imposer 1-0 avant de chuter, encore meurtris, face aux Bleus en demi-finale. 8. Bayi Vs Georgetown, 2011 basket Les relations diplomatiques entre la Chine et les USA n’ont jamais Ă©tĂ© simples. Mais quand-mĂȘme ce n’est pas une raison pour distribuer des uppercuts, qui plus est en match amical. Ce jour d’aoĂ»t 2011, les Bayi Military Rockets Ă©quipe pro Chinoise qui porte adĂ©quatement son nom dĂ©fie les universitaires de Georgetown Ă  PĂ©kin. Tout ce qui est prĂ©sent dans l’arĂšne sera bon Ă  intĂ©grer dans la rixe, des bouteilles d’eau utilisĂ©es comme projectiles, aux chaises qui feront office de boucliers. Pas certain que les deux Ă©quipes se retrouvent de si tĂŽt. 9. Chicago contre Saint-Louis, en 1991 hockey En 1991, une rencontre de Hockey inscrit les deux Ă©quipes qui y prennent part dans la lĂ©gende. Non pas que le match ait Ă©tĂ© riche en buts ou en gestes de hautes volĂ©es. Non c’est plutĂŽt le comportement des joueurs qui fit mouche. Les petits gars de St Louis Blues et ceux de Chicago Blackhawls, au coude Ă  coude en championnat, vont se bastonner Ă  deux reprises, au cours des premiers et deuxiĂšmes tiers-temps. Bilan du jour 12 joueurs exclus, 10 000 euros d’amende pour chaque Ă©quipe, et une rencontre restĂ©e dans l’imaginaire collectif sous le nom de Massacre de la St-Patrick ». Des hommes de spectacle on vous dit. 10. La Nouvelle-ZĂ©lande face aux Iles Cook, en 2008 rugby Susceptibles, les All Blacks ? En tout cas, ils ont l’air de dĂ©tester qu’on se paye leurs tronches. Alors qu’ils dĂ©fient les Iles Cook en 2008, une Ă©quipe en tutu blanc qui n’a pas de quoi leur faire peur, les NĂ©o-ZĂ©landais sont victimes d’une vilaine missive de leurs adversaires. Les Iles Cook y vont de leur propre Haka, histoire de montrer Ă  leurs voisins qu’ils peuvent eux aussi dĂ©gainer une chorĂ©graphie de saltimbanques et des regards faussement intimidants. C’en Ă©tait trop pour les derniers Champions du Monde, qui ne peuvent rĂ©sister Ă  l’idĂ©e de dĂ©clencher une baston d’avant-match, comme ça, pour se mettre en jambes. 11. Valence-Inter, 2007 foot C’était lors des huitiĂšmes de Ligue des Champions qui opposait L’Inter de Zlatan Ă  Valence beh de Valence quoi. L’Inter est Ă©liminĂ© aprĂšs un match nul 0-0, mais le plus important dans l’histoire, c’est la bagarre qui en dĂ©coule juste aprĂšs le coup de sifflet. L’Espagnol David Navarro pĂšte un cĂąble, sort du banc de touche et fout un pain Ă  Nicolas Burdisso, ce qui lui fracture le nez. S’ensuit une bagarre gĂ©nĂ©rale notamment dans les vestiaires. RĂ©sultat 7 mois de suspension pour le joueur espagnol. 12. Philippine - Australie, en 2019 basket Encore du basket, et cette fois-ci ça concerne l’Australie et les Philippines. L’enjeu Ă©tait assez gros sachant qu’il s’agissait d’un match qualificatif au mondial 2019. Une grosse baston Ă©clate sur le parquet aprĂšs que le coude de Roger Pogoy ait touchĂ© un joueur australien. Le match a du ĂȘtre interrompu et 13 joueurs ont Ă©tĂ© exclus ça fait beaucoup. Sachant que 9 Philippins ont Ă©tĂ© exclus, c’est l’Australie qui a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e gagnante du match. Et oui
 tout ça juste pour un coude.

le plus beau dans tout ça tournée